Stress; institution et entreprise

Entreprise vivante

 

« La dynamique de succès, les dysfonctionnements, les crises, les restructurations font partie d’une entreprise vivante. »


 À la base de tout dysfonctionnement ou crise, il y a une ou plusieurs personnes.


Toute crise telle que restructuration, licenciement, changement de managers ou de production, etc. sont des événements perturbateurs, car ils introduisent des tensions psychiques importantes dans la vie des employés d’une entreprise. Ces tensions peuvent générer soit une dynamique positive, soit une dynamique négative. Les aspects négatifs d’une crise peuvent anéantir tout ou partie du bénéfice que la société escomptait du changement. En principe, si les problèmes relationnels ne sont pas résolus, la crise se prolonge, les problèmes s’incrustent et paralysent le bon fonctionnement de l’entreprise, et le coût du changement s’élève de plus en plus (courbe de rétroaction positive).

 

La crise peut être un fabuleux tremplin qui introduit une dynamique de succès, mais elle peut également être un traumatisme plus ou moins important pour l’entreprise et son personnel, car elle risque d’introduire la méfiance, des conflits entre employeur et employé, des conflits entre niveaux hiérarchiques, entre personnes en concurrence. Ces conflits créent souvent des tensions propices à l’accumulation d’erreurs, des rigidités, du laxisme, de la passivité, du sur stress, de l’absentéisme, des maladies. Pire, l’ambiance peut s’altérer et devenir cauchemardesque pour beaucoup de collaborateurs, la méfiance l’emporter sur la confiance, chacun craignant l’autre; la saine concurrence se transforme alors en concurrence féroce et autodestructrice. Au lieu que les énergies des employés soient mobilisées pour conquérir des parts de marché, elles sont absorbées par des luttes internes. Les meilleurs éléments vont dès lors chercher du travail ailleurs. La crise peut devenir rapidement la cause de mauvais fonctionnements, source de pertes financières.

 

Gérer le personnel, c’est s’occuper des éléments de base de l’entreprise sans lesquels rien ne serait possible.

 

PRÉVENTION PRIMAIRE ET SECONDAIRE

Maintenir une société en bonne santé (prévention primaire):


La meilleure garantie de maintenir une société en bonne santé, c’est de veiller à la bonne forme psychique, intellectuelle et physique des éléments de base qui la composent, et tout particulièrement des cadres. C’est une manière efficace de diminuer les conflits et d’optimiser les compétences. La formation continue permet un développement intellectuel, l’activité physique (notamment le sport), permet de maintenir le corps en bonne forme, le développement personnel favorise un bon équilibre psychoaffectif ainsi qu’une meilleure connaissance de soi et des autres. 

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Corinne CHERIX, intériorité.
courbe, volupté
harmonie

Restructuration (prévention primaire et secondaire):


Si une restructuration est nécessaire dans une entreprise, il est important d’intervenir, sur le plan psychologique auprès des employés, en préparant, avant le début de la restructuration, le personnel au changement. Il est également important pendant et après la restructuration de travailler sur la diminution du stress que produit inévitablement un tel événement et sur le maintien de la relation de confiance entre employeur et employé.

Dysfonctionnement (prévention secondaire):


Identifier rapidement les problèmes au travail et les traiter immédiatement et de manière efficace permet de réduire la nécessité d’une intervention spécifique ultérieure lourde. Ceci permet de prévenir le dysfonctionnement de l’employé, les erreurs, l’absentéisme, les soins médicaux, la prise de médicaments psychotropes, et d’augmenter ainsi le bon fonctionnement de l’entreprise et de ce fait sa rentabilité.

Voir atelier proposé: « prévenir gérer, réduire le stress»